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Maria K

Partageons les bonnes idées

Comme vous le savez toutes les manifestations artistiques ont étaient suspendues au moins pour les prochains 15 jours en France.

Cette mesure affecte le Festival Cinéma du Réel qui devait avoir lieu à Paris. Mais tout n’est pas perdu car les films sont en ligne sur la partie ouverte au public du site de Mediapart.

C’est la que vous pourrez trouver la participation du film documentaire “Maria K” du réalisateur chilien Juan Francisco González.

On vous laisse la synopsis et les informations sur ce film documentaire. Attention si vous souhaitez soutenir le travail de Juan vous pouvez voter sur le site de Mediapart jusqu’au 20 mars!

https://youtu.be/jju_06vkJGA
Bande d’annonce de Maria K

Dans la section Première Fenêtre du festival français Cinéma du Réel 2020 sera présenté “Maria K”, un court métrage qui raconte une rencontre quotidienne avec Maria Koleva, directrice de cinéma underground et écrivaine d’origine bulgare, qui a réalisé plus de 50 films, en travaillant avec des personnalités telles que Serge Daney et Antoine Vitez. À travers les propres mots de Maria, le film révèle l’univers poétique, militant et cinématographique d’une de figures du quartier Latin de Paris. 

Le cinéaste chilien propose un récit sur une figure cachée du cinéma documentaire, à travers une série de visites réalisées par le réalisateur à l’appartement de Maria, qui nous permet de connaître la relation entre les deux et la personnalité qui caractérise Koleva. 

“En octubre 2019, j’ai commencé mes études à l’école française des Ateliers Varan, qui trouve son origine dans la pédagogie de Jean Rouch : soit l’enseignement à partir de la pratique. Je suis arrivé à l’école avec l’idée d’étendre mes connaissances sur le cinéma documentaire, et aussi de pratiquer des choses différentes que celles que j’avaient déjà réalisées, c’est ainsi que je me suis retrouvé avec des formateurs que je connaissais et dont j’appréciais le travail, comme : Claire Simon, Mariana Otero, Emmanuelle Bidou, David Gheron Retiakoff, entre autres. C’est durant ces études que j’ai réalisé le documentaire Maria K”.    

González fait parti du collectif MAFI (Carte Filmique d’un Pays) et fut un des co-réalisateurs de “PROPAGANDA” et “DIOS”(films primés aux Visions du Réel 2014 et 2019). Il a également dirigé différents projets avec l’idée d’étendre le cinéma documentaire à d’autres expériences, allant de la réalisation à la présentation. 

“Le début du processus pour développer le court-métrage coincide avec l’éclatement social au Chili, ce qui a fait que je me suis senti mal durant plusieurs jours, dormant peu, essayant de défendre la violation des droits humains qui survenait au Chili,  sentant une impuissance par le fait d’être loin et de ne pas être là-bas manifestant, filmant… Au début, j’ai pensé développer un film à distance sur les mouvements sociaux chiliens, puis j’ai pensé que ce serait injuste de parler d’une telle chose en étant en France, d’autant que des choses fortes étaient en train d’être développées par MAFI, Collectivo Registro Calejero et Frente Fotografia. Je devais préparer un documentaire dans le cadre de mes études avant décembre, et justement en parallèle, je participais à différentes manifestations, chiliennes et françaises, c’est durant une de ces manifestations que j’ai connu Maria et que nous avons commencé d’un jour à l’autre à filmer”.

Maria Koleva à ses 79 ans maintient une vitalité qui lui permet d’assister à différentes manifestations parisiennes et aux samedis des Gilets Jaunes, c’est à ce moment qu’elle livre ses écrits qui réfléchissent sur les différentes situations qui se déroulent dans le pays et dans le monde. Le caractère militant de Koleva n’est pas quelque chose de nouveau, l’année 1989, elle réalise une grève de la faim de 45 jours pour attirer l’attention sur le fait que les cinéaste indépendants ne peuvent obtenir de distribution à la télévision française. 

“Faire un film avec Maria a été un défi, quand j’arrivais à son appartement je ne savais pas ce qui allait se passer, je m’y rendais toujours avec un plan, mais elle le changeait entièrement…Je crois que la première chose qui m’a attiré l’attention sur Koleva a été que sa façon d’affronter la vie est très performative, aussi j’ai pu constater la valeur de sa pensée et de son regard critique sur notre société… Elle est comme une boîte de pandore, elle arrive toujours avec quelque chose de nouveau et qui peut être assez inespéré. Je pense que son cinéma est une somme de toutes ces choses, il y a beaucoup de choses intéressantes et qui serait bon de pouvoir revoir dans les cinémathèques ou cinéclubs, car elles ont une énorme valeur”.

Maria K sera en compétition pour Le prix du public au Cinéma du Réel, disponible pour sa visualisation et votation seulement jusqu’au 20 mars à travers du site Mediapart


Como saben, todos los eventos artísticos han sido suspendidos al menos durante los próximos 15 días en Francia.

Esta medida afecta al Festival Cinéma du Réel que debía celebrarse en París. Todo no está perdido porque las películas están en línea en la parte pública del sitio de Mediapart

Ahí es donde puedes encontrar la participación del documental “Maria K” del director chileno Juan Francisco González. Les dejamos la sinopsis y otras información sobre este documental.

Tenga en cuenta que si desea apoyar el trabajo de Juan, ¡puede votar en el sitio de Mediapart hasta el 20 de marzo!

El film documental « Maria K » del realizador Juan Francisco González será estrenado en Cinéma du Réel 2020

En la sección Première Fenêtre del festival francés Cinéma du Réel 2020 se estará presentando « Maria K », cortometraje retrata un encuentro cotidiano con Maria Koleva, directora de cine underground y escritora de origen búlgaro, que ha desarrollado más 50 films, trabajando con figuras como Serge Daney y Antoine Vitez. A través de las propias palabras de Maria, el film revela el universo poético, militante y cinematográfico de una de las figuras del Barrio Latino de París.

El cineasta chileno propone un relato sobre una figura secreta del cine documental, en donde en una serie de visitas realizadas por el realizador al departamento de María, nos permite conocer la relación entre los dos y la personalidad que caracteriza a Koleva. 

“En octubre 2019 comencé mis estudios en la escuela francesa Ateliers Varan, que tiene de origen la enseñanza de Jean Rouch: la enseñanza a partir de la practica. Llegué a la escuela con la idea de expandir mis conocimientos sobre el cine documental,  así como también de realizar cosas diferentes a las que he venido realizando, ahí me encontré con formadores de los cuales ya conocía y apreciaba su trabajo, como: Claire Simon, Mariana Otero, Emmanuelle Bidou, David Gheron Retiakoff, entre otros. Es durante este estudio en que realizo el documental Maria K””

González es parte del colectivo MAFI (Mapa Fílmico de un País) y fue uno de los co-realizadores de «PROPAGANDA » y «DIOS», (películas premiadas en Visions du Réel, 2014 y 2019). Asimismo a liderado distintos proyectos con la idea de expandir el cine documental a distintas experiencias, las que van desde la realización a la exhibición.

“El comienzo del proceso para llevar adelante el cortometraje coincide con el estallido social en Chile, por lo que estuve mal varios días, durmiendo poco, tratando de difundir la violación a los derechos humanos que acontecen en Chile, sintiendo una impotencia el estar lejos y no estar ahí marchando, filmando… Al comienzo pensé en desarrollar un film a la distancia sobre los movimientos sociales chilenos, luego pensé que era injusto hablar de algo así estando en Francia, además que ya venían desarrollando cosas bien potentes como lo de MAFI,  Colectivo Registro Callejero y Frente Fotográfico. Tenia que tener listo un documental por mis estudios antes de diciembre, justamente en paralelo estaba asistiendo a diferentes marchas, chilenas y francesas, es una de estas marchas que conozco a Maria y comenzamos de un día para otro a grabar“

Maria Koleva  a sus 79 años mantiene su vitalidad lo que le permite asistir a las distintas  marchas parisinas y a los sábados de los Gilets Jaunes, es en este momento en donde entrega sus escritos los que reflexionan sobre distintas situaciones que acontecen en el país y en el mundo. El carácter militante de Koleva no es algo nuevo, el año 1989, realizó una huelga de hambre de 45 días para llamar la atención sobre el hecho de que los cineastas independientes no pudieron obtener la distribución en la televisión francesa.  

“Hacer un film con Maria fue un desafío, cuando llegaba a su departamento no sabía lo que iba a pasar, yo siempre iba con un plan, pero ella lo cambiaba todo… Creo que lo primero que me llamó la atención de Koleva es que su forma de afrontar la vida es muy performática, también pude percatarme el valor de su pensamiento y de la mirada critica que tiene de nuestra sociedad…  Es como una caja de pandora, siempre sale con algo nuevo y puede ser bastante inesperado. Creo que su cine es una suma de todas estas cosas, tiene muchas cosas interesantes y que sería bueno que se pueda volver a ver en cinetecas o cineclubes, ya que tiene un valor tremendo”.

« Maria K »  estará compitiendo por Le prix du public en Cinéma du Réel, disponible para su visualización y votación solo hasta el 20 de marzo a través de sitio de Mediapart


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