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Culture Expositions

Congruence

Partageons les bonnes idées

Galerie Kasah
10 rue de l’Arbalète 75005 Paris

Ce mois de septembre est riche en actualités culturelles concernant le Chili.

A Paris et jusqu’au 10 octobre vous pourrez aller regarder l’exposition “Congruence” de Francisco Araya dans le 5ème arrondissement, près de la rue Mouffetard.

Dans la ville il y a une infinité de formes qui cohabitent malgré leur différence de taille et de fonction.

Elles correspondent à l’échelle main, voiture, bâtiment, végétation… Fixes ou mobiles, elles n’ont pas une place aléatoire dans le paysage urbain, où tout est étudié, tout ou presque répond à une fonction.

© Francisco Araya

Il en résulte souvent des ensembles de grande richesse et complexité, des esthétiques diverses et variées, où cubes, ronds, vides, pleins, lignes fines, épaisses, rythmes, symétries , lumières, ombres, y sont, que ce soit à l’intérieur d’un tiroir ou d’un supermarché.

Le rapport forme-fonction expliquerait ce résultat. Il y aurait une logique de fonctionnement global qui relie toutes les échelles. Même dans des situations anormales, comme un embouteillage ou un tremblement de terre où les choses sont en état de désordre, il y aurait une cohérence.

Tout ceci peut être une riche matière première, un support de réflexion : une compréhension et une conscience plus élevées de la réalité qui nous entoure pourraient enrichir notre expérience quotidienne.

La construction d’objets, d’images, seraient des modèles explicatifs contribuant à la compréhension de phénomènes de nature diverse qui peuplent l’espace urbain.

Exemples.
1. Superposition de formes, qui amènent à une fragmentation; une voiture cache un arbre…
2. Cohabitation de styles architecturaux différents dans une même façade.
3. Tension entre formes organiques et géométriques.
4. Comparaison de logiques de rangement différentes: contenus de tiroirs rassemblant des pièces considérées compatibles…
5. Rapport de mesures et de proportions entre formes.

Il y a aussi l’intention de partager ces expériences en faisant participer le spectateur. Abandonner une partie du travail d’auteur au public qui devient agent, « joueur » des œuvres.

Le travail de recyclage ici pratiqué est entendu comme une forme de collaboration avec le réel, avec ce qui est préalablement dans le monde et en même temps est sur le point de passer à la trappe.

Francisco Araya, artista

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